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Carnet d’envies d’ici et d’ailleurs
30 janvier 2017

UN BRUNCH INOUBLIABLE EXCEPTIONNEL FANTASMATIQUE DELIRANT

 

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UN BRUNCH INOUBLIABLE EXCEPTIONNEL FANTASMATIQUE DELIRANT

La difficulté dans une ville aussi grande que Saigon est de trouver un Sunday Brunch qui soit à la hauteur de vos attentes.
Ils sont pléthores à vous proposer des buffets dominicaux à telle enseigne qu’à force de retrouver chez les uns et les autres les mêmes produits proposés, les mêmes plats recopiés et standardisés, le plaisir dominical s’en trouve amoindri et n’offre que peu d’émotions nouvelles, de plaisirs raffinés.
Ceux qui me connaissent ou suivent mes écrits sur Tripadvisor (entre autre) savent combien je porte attention tout ce qui a trait à l’Art culinaire et à ces grands artistes, dont j’admire et la passion et l’imaginaire.
« La rose ne cherchait pas la Rose » disait Lorca « elle cherchait autre chose »… et cet obscur objet du désir, seuls quelques-uns uns peuvent l’assouvir. Il y a ceux qui cuisinent et ceux qui poétisent, qui illuminent, qui irradient « cet autre chose »….Et c’est « autre chose », cette harmonie mesurée et grandiose, sublime et pudique c’est grâce à vous MONSIEUR LE CHEF FREDERICK MEYNARD que je l’ai découvert !
Ce Chef la est un faiseur de magie qui saura troubler vos connaissances culinaires, embrasser vos papilles de sensations diverses et variées, un Chef qui fait une partie de notre histoire, ceux-là mêmes enracinés dans notre terroir, les mains gorgées des senteurs de notre belle France, et dont les yeux voient bien plus loin que les desseins de la nature, qui perpétuent le geste ancestral de semeurs de délices et voluptés, dont la passion et l’imaginaire en verve se déclinent sur le registre des grands, des artistes au souffle inspiré, maniant avec audace l’infini palette des émotions culinaires où le subtil rejoint l’éloquence, où la jouissance va de pair avec l’admiration.
Le point fort de ce Brunch Dominical est de vous servir en buffet tout un ensemble de plats comme à la carte = c’est comme si chacun de vous passait sa commande pour retrouver ce qu’il aime profondément mais traité non comme ces plats standardisés sans reliefs, mais comme un mets exceptionnel, un plat spécifique qui n’a rien à voir avec les autres brunch .
Prenez le carpaccio de Wyagu Australien avec ses pinces de Homard canadien délicatement déposées en guise d’obole sans toutefois gêner les fins copeaux de parmesan et roquette.
Simple mais d’une efficacité redoutable.
Vous aimez le homard tenez goutez la salade de homard a la pastèque, ou encore le homard juste grille avec un filet d’huile d’olive extra vierge.
Le crabe=
• en salade il est divinement rehausse par la pomme verte,
• Le king crabe avec les noodles japonais soba
Le foie Gras préparé (à base de foie gras français ROUGIE s’il vous plait !) par le chef et décliné sous de multiples sensations= nature, au vin, en croute, ou encore juste poêlé et son chutney de pommes.
Les huitres de claires évidemment le homard canadien (encore et encore), les moules marinées dans une sauce relevée, l’immense choix de crevettes du Seafood Ice Bar, poissons fumes, marinés, crus en sashimis en sushis, en galantine bref inimaginable l’esprit de création, avec je le répète pour chaque mets la sensation d’être unique, préparé comme pour votre seul plaisir personnel.
La station Grill est gigantesque, fantastique, majestueuse j’ai du mal à trouver mes mots tant l’émotion est forte.
Les saint jacques d’Hokkaido, belles, grosses comme on les aime, cuites à la perfection et au moment sont d’une finesse rarement égalée.
Il est omniprésent le Chef, il est partout à la fois, comme s’il avait la possibilité de se dédoubler de se tripler, un phénomène, ce genre d’homme qui réconcilie la force du chêne et fragilité du roseau.
Passionné et passionnant, chantre d’une cuisine sans fioriture mais tout en délicatesse, subtil mélange de force et de douceur, d’une simplicité exquise et pourtant un accord tragique et somptueux.
Loin des considérations alimentaires, nous sommes là dans le registre haut de gamme, de ces faiseurs de joie, de ces artistes exceptionnels qui par leur savoir-faire vous replongent dans votre enfance.
Sentez les suaves émanations de ce jambon cuit plus de 12 heures à basse température et légèrement glacé au miel.
Et comme par enchantement je me retrouve dans la tiédeur de mon enfance, du temps où ma mère préparait le rôti qui devait faire le délice de notre dimanche. De nouveau mes narines sont chatouillés par l’odeur des confitures qui dansouillent au fond des marmites en cuivre, lourdes des secrets d’antan, et moi gamin, curieux et espiègle je me cachais dans les jupes de ma grand-mère qui égrenait les recettes du temps jadis, où les conserves se faisaient à la maison, ou les tomates rebondies à peine cueillies rougissaient de plaisir dans des grands chaudrons noirs où ma mère plantait sa grande cuillère en bois en tournant, tournant les belles pommes d’amour, qui ressemblaient à des derviches tourneurs, et moi j’étais là ensorcelé, hypnotisé, par ces effluves douces et salées où l’ail, le basilic, l’oignon, le laurier se mêlaient langoureusement pour mieux nous donner du plaisir.
Voilà ce que j’ai ressenti dans cette cuisine ouverte ou se prépare entre les mains expertes et attentionnées du Chef MEYNARD l’excellence du sublime brunch dominical.
Cuissons des viandes maitrisées, juteuses simplement divines = un prime Rib divinement délicat cuit lentement et rehaussé par tout un ensemble de sauces dont celle au morilles préparée minute par le chef pour les amoureux de ce champignon des dieux.
Raviolis au foie gras sauce truffe ou safran, des ribs caramélisés tendres et gouteux, impossible de tout détailler, au risque de passer sur la multitude de fromages de tous horizons, la station cuisine japonaise ou la station cuisine chinoise avec un Peking duck sublime servi en trois services dont le meilleur la crêpe façon mandarin farcie de la peau croustillante du canard et la sauce hoisin…………………
Les desserts représentent à eux seuls un immense comptoir dédié = le chef Meynard a su s’entourer d’une Chef pâtissier qui excelle au point d’avoir participé en finale au concours des meilleurs pâtissiers du monde.
Croque en bouche pyramidal au fruit de la passion, macarons classiques mais parfaits y compris ceux fourres a la glace, un baba au rhum et à la mangue à tomber de plaisir, des chocolats, du chocolat, des mignardises au chocolat une gabegie(en crème, en gâteau, en entremets en biscuits, en cheese cake) bénéfique de chocolat pour les amateurs du genre comme moi.

Au final, MONSIEUR MEYNARD, LE CHEF, possède cette faculté très rare de nos jours, de vous convier à gouter avec savoir vivre, une cuisine à la fois délicate, imaginative, sensuelle et en même temps c’est tout un passé, toute une histoire qui remonte sur nos lèvres.
Soyez en remercié Chef !
Voilà ce que j’aime, voilà ce qui me semble à la fois beau et bon : la simplicité, le goût des choses simples, mais pour atteindre l’authentique que de travail, que de travail ! Il est plus facile de nos jour de travestir la vérité que de la faire vivre dans notre assiette. Dans une époque où tout n’est que tricherie, apparence faux-semblant, qu’il est bon de revenir aux sources, qu’il est bon de revenir à l’essentiel.
Je me sens privilégié de défendre avec des hommes tels que vous la qualité et le renom de notre beau pays de France, à travers sa culture, et ses traditions.

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